Le Danemark entend renforcer sa politique restrictive d’immigration et d’intégration. L’objectif de la nouvelle réforme est d’éviter la création de sociétés parallèles, en particulier dans les quartiers socialement défavorisés.
Selon les plans du gouvernement social-démocrate, aucun de ces quartiers ne devra plus compter plus de 30% d’habitants ayant des origines «non occidentales» dans les prochaines dix années.
Selon une communication du ministère de l’Intérieur, si de nombreux « immigrés non occidentaux et leurs descendants » s’installent dans certains quartiers, le risque de voir se développer des sociétés parallèles du point de vue religieux et culturel va s’accroître.
Selon le ministre de l’Intérieur, Kaare Dybvad Bek, on a fermé les yeux sur cette évolution pendant trop d’années et on n’a agi que lorsque les problèmes d’intégration se sont aggravés. Le gouvernement voudrait à présent créer plus de quartiers d’habitation mixtes dans le pays.
Le projet couvre 83 zones résidentielles au Danemark
Au cours des dernières années, le Danemark a constamment fait sensation en adoptant une politique restrictive en matière d’immigration et d’intégration. La proposition du gouvernement de mercredi est la révision d’un accord multipartite sur la lutte contre les sociétés parallèles.
Cet accord avait été adopté en 2018 par le gouvernement conservateur précédent – soutenu entre autres par les sociaux-démocrates, mais aussi par le Parti populaire danois, le parti d’extrême droite.
Dans ces zones, il sera plus difficile pour les municipalités d’attribuer des logements à des personnes ayant des antécédents judiciaires, par exemple, ou à des personnes qui n’ont pas la nationalité d’un pays européen.
En outre, d’autres personnes qui remplissent certains critères en matière d’éducation ou d’emploi auront la priorité en matière de logement. MN
Soyez le premier à laisser un commentaire on "Au Danemark, limitation du nombre de «non occidentaux» dans les quartiers"